shazam
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La Bataille Du Rail (The Battle of the Rails - 1946) Le film retrace les actions du réseau Résistance-Fer. Dans une gare de province, deux hommes, le chef de gare, Athos et son adjoint Camargue, …More
La Bataille Du Rail (The Battle of the Rails - 1946)
Le film retrace les actions du réseau Résistance-Fer.
Dans une gare de province, deux hommes, le chef de gare, Athos et son adjoint Camargue, organisent la résistance : passage de fugitifs, de courrier, tracts, envoi de renseignements à Londres. Des sabotages ont lieu. Des otages sont pris et fusillés.
Après le débarquement, l'organisation Résistance Fer est prête. Les Allemands veulent envoyer des renforts vers la Normandie où la bataille fait rage vers Caen et Avranches, et rassemblent un convoi de 12 trains, baptisé Apfelkern.
Film en français sous-titré en anglais.
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The Battle of the Rails (La Bataille du rail) is a 1946 war movie directed by René Clément which tells the courageous efforts by French railway workers to sabotage German troop transport trains. The film was shown at the 1946 Cannes Film Festival where it won the Prix international du jury and Clément won the Best Director Award. The film also won the inaugural Prix …More
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Le film est dès sa sortie estampillé comme le référent sur la Résistance.
Camargue, un chef de gare, aide autant qu'il le peut les juifs à fuir les zones occupées par les nazis, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ces résistants leur font traverser cette frontière entre deux France afin qu'ils ne se fassent pas déporter. Ils organisent également des sabotages d'opérations prévues par les …More
Le film est dès sa sortie estampillé comme le référent sur la Résistance.

Camargue, un chef de gare, aide autant qu'il le peut les juifs à fuir les zones occupées par les nazis, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ces résistants leur font traverser cette frontière entre deux France afin qu'ils ne se fassent pas déporter. Ils organisent également des sabotages d'opérations prévues par les allemands et transmettent des informations précieuses au QG londonien. Ce groupe de héros s'appelle la "Résistance Fer".

Le film est dès sa sortie estampillé comme le référent sur la Résistance. Pourtant, ces dernières années, des voix discordantes ont dénoncé le rôle de la SNCF notamment dans la déportation des Juifs.
Maranatha Maranatha
Monsieur Léon Bronchart, cheminot et résistant.
Il est le seul conducteur connu de la SNCF qui a refusé de conduire un train de déportés.
Déporté en 1943 pour ses activités de résistance au camp de Dora, il a reçu en 1994 le titre de Juste parmi les nations par le Mémorial de Yad Vashem.
1896 + 1986.More
Monsieur Léon Bronchart, cheminot et résistant.

Il est le seul conducteur connu de la SNCF qui a refusé de conduire un train de déportés.

Déporté en 1943 pour ses activités de résistance au camp de Dora, il a reçu en 1994 le titre de Juste parmi les nations par le Mémorial de Yad Vashem.

1896 + 1986.
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Le chef d’œuvre de René Clément, film réaliste exaltant l’héroïsme des hommes du rail durant l’occupation allemande, est à l’origine un film commandé dans l’immédiat après-guerre par
le Comité de Libération du Cinéma Français,
la SNCF (pour les étrangers : Société Nationale des Chemins de Fer français)
et le Service Cinématographique des Armées.
Il dépassera toutefois son statut d’œuvre …More
Le chef d’œuvre de René Clément, film réaliste exaltant l’héroïsme des hommes du rail durant l’occupation allemande, est à l’origine un film commandé dans l’immédiat après-guerre par
le Comité de Libération du Cinéma Français,
la SNCF (pour les étrangers : Société Nationale des Chemins de Fer français)
et le Service Cinématographique des Armées.
Il dépassera toutefois son statut d’œuvre de commande en remportant le Grand Prix du tout premier Festival de Cannes en 1946 et en recevant un immense succès populaire. Le film a été remastérisé et restauré en 2010 par l'Institut National de l'Audiovisuel.
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, des travailleurs du rail s’activent dans l’ombre pour lutter contre l’Occupation nazie au péril de leur vie : renseignements, transports clandestins, sabotages…
En juin 1944, alors que le Débarquement vient d’avoir lieu, la lutte menée par le réseau Résistance-Fer s’intensifie. Athos, chef d’une gare de triage, et son adjoint Camargue vont tout mettre en œuvre, avec l’aide de nombreux cheminots, pour ralentir l’avancée des renforts allemands vers la Normandie.
(French - English subs)
shazam
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2) Films (ou séries)
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Voir aussi ma Sélection de bons FILMS ...
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shazam
La Bataille du rail est LE film qui symbolise la résistance française. Il s’attache à décrire avec une précision qui se veut scientifique l’action courageuse de la résistance cheminote.
Tourné à l’issue de la guerre, il sort sur les écrans français le 27 février 1946 et le réalisateur René Clément se voit octroyer la même année le Grand Prix international de la mise en scène et le Prix du …More
La Bataille du rail est LE film qui symbolise la résistance française. Il s’attache à décrire avec une précision qui se veut scientifique l’action courageuse de la résistance cheminote.
Tourné à l’issue de la guerre, il sort sur les écrans français le 27 février 1946 et le réalisateur René Clément se voit octroyer la même année le Grand Prix international de la mise en scène et le Prix du Jury international du tout premier Festival de Cannes.
Le film est dès sa sortie estampillé comme le référent sur la Résistance. Il bénéficie aujourd’hui d’une restauration image et son.

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Le chef-d'oeuvre de René Clément, La Bataille du rail, est-il une «imposture historique», comme l'a proclamé en 2008 l'un des membres du CSA dans un livre d'humeur ?
Le sujet, par son caractère dramatique, mérite plus de nuances. En effet, le film part d'une indéniable réalité: les actes héroïques de nombreux cheminots dont plus d'un millier ont péri pendant la Seconde Guerre mondiale. Sur une entreprise qui employait alors quelque 410.000 agents, il y en eut bien, selon les estimations, près de 10% qui résistèrent, ce qui laisse 40.000 combattants de l'ombre.
Ce réseau de résistance sera cité à l'ordre de l'armée par le général de Gaulle le 17 mai 1945.
Pourtant, ces dernières années, des voix discordantes ont dénoncé le rôle de la SNCF notamment dans la déportation des Juifs. Comment expliquer ce paradoxe? Il tient surtout à une légende forgée par la direction de la SNCF dans l'immédiat après-guerre, notamment grâce à La Bataille du rail. Celle d'une grande famille des chemins de fer unie, du bas au sommet de l'entreprise, dans la Résistance. Or, c'est un peu moins glorieux, notamment pour la direction.

Depuis le rapport Bachelier (1996) et les travaux ultérieurs, il apparaît que la direction de la SNCF a fait preuve, entre 1940 et 1944, d'une collaboration active avec l'occupant, par exemple en sanctionnant les rares cheminots ayant refusé de conduire les «trains de la mort», comme le fameux Léon Brochart (dont le nom sera longtemps tu même après guerre). Et la direction, qui agissait sur ordre des nazis, a pris des décisions incompréhensibles, voire inhumaines. Pourquoi avoir continué, par exemple, à faire partir des trains de déportés vers l'Allemagne en août 1944 (le «train fantôme» de Bordeaux) ?Cela ne peut s'expliquer que parce que nombre de hauts dirigeants de la SNCF, brillants polytechniciens, baignaient dans une culture gestionnaire. Par carriérisme, certains ont appliqué les consignes avec le même zèle que certains préfets de Vichy. Après guerre, ceux qui avaient résisté, notamment dans NAP-fer, ont tout de suite compris la nécessité de redorer le blason de leur entreprise. D'où ce soutien au tournage du film, dont la SNCF, il faut le rappeler, est un des principaux commanditaires.

Le succès du film à Cannes contribuera à forger notre représentation de la Résistance. En réalité, comme le précise l'historienne Sylvie Lindeperg dans le DVD, la SNCF a pesé en 1945 sur le réalisateur pour passer, par glissements successifs, d'un film sur les cheminots résistants à un film sur les «chemins de fer» dans la Résistance. Au fond, les vrais résistants ont servi à blanchir les autres. Comme on dit à la SNCF, « Attention, un train peut en cacher un autre ».
(Le FigaroCulture) du 18 mai 2010