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natale07
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Maria Valtorta, un don de Dieu validé par la science. Les extraordinaires visions de Maria Valtorta (15.000 pages écrites à la main, d'une traite, sans ratures) proposent notamment plusieurs centaines …More
Maria Valtorta, un don de Dieu validé par la science.

Les extraordinaires visions de Maria Valtorta (15.000 pages écrites à la main, d'une traite, sans ratures) proposent notamment plusieurs centaines de visions de l’Évangile avec une multitude de détails (70 groupes ethniques, 750 personnages, 220 villages, 110 sites géographiques, 150 plantes, 200 espèces animales, 50 espèces minérales, etc.) qui ont pu être validés par la science (10.000 cas sans erreur et sans aucun anachronisme, étudiés par Jean-François Lavère). On a aussi pu reconstituer à partir de 5.000 indications spatio-temporelles contenues dans ces visions un "calendrier de Jésus au jour le jour" (Jean Aulagnier) qui précise la date de chaque scène de l’Évangile dans notre calendrier actuel et ce calendrier est parfaitement cohérent avec le calendrier des phases lunaires (indépendant) sur plus d'une centaine de visions qui décrivent la position et les phases de la lune. Nous avons là parmi bien d'autres faits sidérants, "une preuve à la Saint Thomas" du caractère surnaturel de cette oeuvre unique au monde qui mérite d'être bien plus largement connue ! ... NB : Si vous avez peu de temps allez directement à 09:17 ◦ 00:00 : un don de Dieu ou la création d'une femme ? ◦ 00:30 : 1ère précision : le nom originel en italien était "le poème de l'homme-Dieu" mais les traducteurs en français ont choisi : "L’Évangile tel qu'il m'a été révélé" ce qui est valable si on est bien conscient qu'il s'agit d'une révélation qu'on ne peut comparer à celle de l’Évangile ◦ 01:25 : 2ème précision : l'Eglise met toujours du temps à discerner les grandes œuvres de Dieu et c'est normal ◦ 03:05 : le conseil de Saint Paul : "n'éteignez pas l'Esprit Saint, ne dépréciez pas le don de prophétie, mais vérifiez tout et ce qui est bon, gardez-le" (1 Th 5,20) ◦ 03:25 : qui était Maria Valtorta ? quelques dates de sa vie ◦ 05:28 : quelle fut son oeuvre ? 15.000 pages manuscrites ◦ 06:45 : après sa mort : diffusion, réactions & les 3 grandes études ◦ 09:17 : Les études de Jean Aulagnier et le calendrier de Jésus au jour le jour ◦ 10:44 : la vérification par la Lune : "preuve à la Saint Thomas" ◦ 13:44 : un exemple extraordinaire ◦ 16:40 : les études de Jean-François Lavère : 10.000 détails analysés ◦ 19:45 : d'innombrables domaines scientifiques concernés ◦ 20:20 : en résumé : "une preuve à la Saint Thomas" ◦ 23:17 : quelques exemples ... parmi 10.000 ! ◦ 24:15 : localisation de Corozaïn, Capharnaum et Bethsaïde ◦ 25:03 : le lieu des Béatitudes aux Cornes d'Hattin ◦ 25:30 : le lieu d'élection des Douze aux Grottes d'Arbel ◦ 25:43 : le lieu de la fuite en Egypte à Mataréa ◦ 26:07 : le lieu du Palais de Lazare retrouvé à Jérusalem ◦ 26:14 : la description parfaite de Jérusalem dans tous ses détails ◦ 26:18 : la description de la vie courante : charrue, feu, vendanges, vin, etc. Pour se procurer les livres de Maria Valtorta : www.asonimage.fr
natale07
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maria-valtorta.org/Thematiques/Creation.htm
Il n'y a pas eu d'auto genèse, il n'y a pas eu d'évolution. Il y a eu simplement la Création voulue par le Créateur. Votre raison, dont vous êtes si orgueilleux, devrait suffire à vous convaincre qu'à partir de rien, on ne peut former quelque chose d'initial, et qu'à partir d'une chose initiale unique, on ne peut former le tout…
natale07
associationmariavaltorta.fr/p/le-mot-latin-imprimatur-signifie-quil.html
Si le décret de condamnation issu de la Suprême Sacrée Congrégation du Saint Office nous chagrinait comme catholiques, nous étions cependant rassurés par cet article qui en expliquait les motifs. Nous nous sommes aussitôt rendu compte que l'Église, en frappant l'œuvre de Maria Valtorta par une mesure légitime mais étrangère …More
associationmariavaltorta.fr/p/le-mot-latin-imprimatur-signifie-quil.html
Si le décret de condamnation issu de la Suprême Sacrée Congrégation du Saint Office nous chagrinait comme catholiques, nous étions cependant rassurés par cet article qui en expliquait les motifs. Nous nous sommes aussitôt rendu compte que l'Église, en frappant l'œuvre de Maria Valtorta par une mesure légitime mais étrangère à son magistère infaillible, ne faisait que répéter un geste plusieurs fois posé dans son histoire, et toujours mystérieusement permis par Dieu, contre des personnes et des écrits dont, par la suite, elle aurait à se glorifier.
associationmariavaltorta.fr

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,15-21.

En ce temps-là, les pharisiens se retirèrent et tinrent conseil contre Jésus, pour le prendre au piège dans ses paroles.
Et ils lui envoient leurs disciples, avec des Hérodiens, lui dire : " Maître, nous savons que vous êtes sincère et que vous enseignez la voie de Dieu en vérité, sans souci de personne, car vous ne regardez pas le visage des hommes.
Dites-nous donc ce qu'il vous semble : Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? "
Mais Jésus, connaissant leur malice, dit : " Hypocrites, pourquoi me tendez-vous un piège ?
Montrez-moi la monnaie du tribut. " Et ils lui présentèrent un denier.
Et il leur dit : " De qui cette image et l'inscription ?
De César, " lui dirent-ils. Alors il leur dit : " Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. "


Ils vont rentrer dans la ville, toujours par le même sentier écarté qu'ils ont pris le matin d'avant, comme si Jésus ne voulait pas être entouré par les gens qui l'attendent avant d'être dans le Temple, auquel on accède vite en entrant dans la ville par la Porte du Troupeau, qui est près de la Probatique. Mais aujourd'hui plusieurs des septante-deux l'attendent déjà au-delà du Cédron, avant le pont, et dès qu'ils le voient apparaître au milieu des oliviers verts gris, dans son vêtement pourpre, ils vont à sa rencontre.
Ils se réunissent pour aller vers la ville. Pierre, qui regarde en avant, en bas de la pente, soupçonnant toujours de voir apparaître quelque mal intentionné, voit parmi le vert frais des dernières pentes un amas de feuilles fanées et qui pendent, qui se penchent au-dessus de l'eau du Cédron. Les feuilles recroquevillées et mourantes, ayant çà et là des taches qui ressemblent à de la rouille, ressemblent à celles d'une plante que les flammes ont desséchées. De temps à autre la brise en détache une et l'enfouit dans les eaux du torrent.
“Mais c'est le figuier d'hier! Le figuier que tu as maudit!” crie Pierre en montrant de la main la plante desséchée et en tournant la tête pour parler au Maître.
Tous accourent, sauf Jésus qui avance de son pas habituel.
Les apôtres racontent aux disciples l'antécédent de ce qu'ils voient et tous ensemble commentent en regardant stupéfaits Jésus. Ils ont vu des milliers de miracles sur les hommes et les éléments, mais celui-ci les frappe comme les autres ne l'ont pas fait.
Jésus, qui est survenu, sourit en voyant ces visages stupéfaits et craintifs, et il dit: “Et quoi? Vous êtes tellement émerveillés qu'à ma parole un figuier se soit desséché? Ne m'avez-vous pas vu peut-être ressusciter les morts, guérir les lépreux, donner la vue aux aveugles, multiplier les pains, calmer les tempêtes, éteindre le feu? Et vous êtes stupéfaits qu'un figuier se dessèche?”
“Ce n'est pas pour le figuier. C'est que hier il était robuste quand tu l'as maudit, et maintenant il est sec. Regarde, il est friable comme de l'argile sèche. Ses branches n'ont plus de moelle. Regarde, elles s'en vont en poussière” et Barthélemy réduit en poussière entre ses doigts des branches qu'il a facilement cassées.
“Elles n'ont plus de moelle. Tu l'as dit. Et c'est la mort quand il n'y a plus de moelle, aussi bien dans un arbre que dans une nation, que dans une religion, mais qu'il y a seulement la dure écorce et le feuillage inutile: férocité et extérieur hypocrite. La moelle, blanche, entière, pleine de sève, correspond à la sainteté, à la spiritualité. L'écorce dure et le feuillage inutile à l'humanité dépourvue de vie spirituelle et juste. Malheur aux religions qui deviennent humaines parce que leurs prêtres et leurs fidèles n'ont plus l'esprit vital. Malheur aux nations dont les chefs ne sont que férocité et verbosité tapageuse dépourvue d'idées fertiles! Malheur aux hommes auxquels manque la vie de l'esprit!”
“Pourtant si tu devais dire cela aux grands d'Israël, encore que ta parole soit juste, tu ne serais pas sage. Ne te flatte pas que jusqu'à présent ils t'ont laissé parer. Toi-même le dis que ce n'est pas par
conversion de cœur, mais par calcul. Sache alors, Toi aussi, calculer la portée et les conséquences de tes paroles. Parce qu'il y a aussi la sagesse du monde en dehors de la sagesse de l'esprit. Et il faut savoir en user à notre avantage. Car enfin, pour l'instant, on est dans le monde, et pas dans le Royaume de Dieu” dit l'Iscariote sans amertume, mais d'un ton doctoral.
“Le vrai sage c'est celui qui sait voir les choses sans que les ombres de la propre sensualité et les réflexions du calcul les altèrent. Je dirai toujours la vérité de ce que je vois.”
“Mais, en somme, ce figuier est mort parce que tu as été Toi à le maudire, ou bien… c'est un pur hasard… un signe… je ne sais pas?” demande Philippe.
“C'est tout ce que tu dis. Mais ce que j'ai fait vous aussi vous pourrez le faire si vous arrivez à avoir la foi parfaite. Ayez-la dans le Seigneur Très-Haut. Et quand vous l'aurez, en vérité je vous dis que vous pourrez cela et encore davantage. En vérité je vous dis que si quelqu'un arrive à avoir la confiance parfaite dans la force de la prière et dans la bonté du Seigneur, il pourra dire à cette montagne: "Déplace-toi de là et jette-toi dans la mer" et si en le disant il n'hésite pas en son cœur, mais croit que ce qu'il ordonne peut se réaliser, ce qu'il a dit se réalisera.”
“Et nous semblerons des magiciens et nous serons lapidés, comme il est dit pour qui exerce la magie. Ce serait un miracle bien sot et à notre détriment!” dit l'Iscariote en hochant la tête.
“Tu es sot, toi qui ne comprends pas la parabole!” lui réplique Jude.
Jésus ne parle pas à Judas, il parle à tous: “Je vous dis, et c'est une ancienne leçon que je répète à cette heure: quelque chose que vous demandiez par la prière, ayez la foi de l'obtenir et vous l'aurez. Mais si avant de prier vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez d'abord et faites la paix afin d'avoir pour ami votre Père qui est dans les Cieux, qui vous pardonne tant et vous comble tant, du matin au soir et du couchant à l'aurore.”
Ils entrent au Temple. Les soldats de l'Antonia les regardent passer.
Ils vont adorer le Seigneur, puis reviennent dans la cour où les rabbis enseignent.
Tout de suite vers Jésus, avant encore que les gens n'arrivent et ne se groupent autour de Lui, s'approchent des saphorim, des docteurs d'Israël et des hérodiens et, avec un respect menteur, après l'avoir salué, ils Lui disent: “Maître, nous savons que tu es sage et véridique, et que tu enseignes la voie de Dieu sans tenir compte de rien ni de personne, excepté de la vérité et de la justice, et que tu te soucies peu du jugement des autres sur Toi, mais seulement de conduire les hommes au Bien. Dis-nous alors: est-il permis de payer le tribut à César ou bien n'est-il pas licite de le faire? Que t'en semble-t-il?”
Jésus les regarde de l'un de ces regards d'une pénétrante et solennelle perspicacité, et il répond: “Pourquoi me tentez-vous hypocritement? Et pourtant quelqu'un de vous sait que l'on ne me trompe pas avec des honneurs hypocrites! Mais montrez-moi une pièce de monnaie de celles qui servent pour le tribut.”
Ils Lui présentent une pièce de monnaie.
Il l'observe au recto et au verso et, en la tenant appuyée sur la paume de sa main gauche, il la frappe de l'index de sa main droite en disant: “De qui est cette image et que dit cette inscription?”
“C'est la figure de César et l'inscription porte son nom. Le nom de Caius Tibère César qui est maintenant empereur de Rome.”
“Et alors rendez à César ce qui appartient à César et donnez à Dieu ce qui est à Dieu” et il leur tourne le dos après avoir rendu la pièce à celui qui la Lui avait donnée.
Il écoute tel ou tel des nombreux pèlerins qui l'interrogent, réconforte, absout, guérit.
Les heures passent.
Il sort du Temple pour aller peut-être hors de la porte, pour prendre la nourriture que Lui apportent les serviteurs de Lazare qui en ont été chargés.
Quand il rentre au Temple, c'est l'après-midi. Il est inlassable. Grâce et sagesse coulent de ses mains posées sur les malades, de ses lèvres pour des conseils personnels donnés à ceux nombreux qui l'approchent. Il semble qu'il veuille tous les consoler, les guérir tous, avant de ne plus pouvoir le faire.
C'est déjà le couchant et les apôtres, fatigués, sont assis par terre sous le portique, abasourdis par ce mouvement continuel de la foule dans les cours du Temple à l'approche de Pâque. À ce moment s'approchent de l'Inlassable des riches, certainement des riches à en juger par leurs vêtements somptueux.
Mathieu, qui ne sommeille que d'un œil, se lève pour secouer les autres. Il dit: “Des sadducéens vont trouver le Maître. Ne le laissons pas seul pour qu'ils ne l'offensent pas ou ne cherchent pas à Lui faire tort et à le mépriser encore.”
Ils se lèvent tous pour rejoindre le Maître qu'ils entourent immédiatement.
Je crois deviner qu'il y a eu des représailles quand ils sont allés au Temple ou qu'ils y sont revenus à sexte.
Les sadducéens, qui rendent honneur à Jésus avec des courbettes exagérées, Lui disent: “Maître, tu as répondu si sagement aux hérodiens que nous est venu le désir d'avoir nous aussi un rayon de ta lumière. Écoute: Moïse a dit: "Si quelqu'un meurt sans enfant, que son frère épouse la veuve pour donner une descendance à son frère". Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier, après avoir épousé une jeune fille, mourut sans laisser de descendance et ainsi, il laissa sa femme à son frère. Le second mourut aussi sans laisser de descendance, et de même le troisième qui épousa la veuve des deux qui l'avaient précédé, et il en fut de même jusqu'au septième. Finalement après avoir épousé les sept frères, la femme mourut. Dis-nous: à la résurrection des corps, s'il est assurément vrai que les hommes ressuscitent et que notre âme survit et s'unit de nouveau au corps au dernier jour, en reformant les vivants, lequel des sept frères aura la femme, puisqu'ils l'ont eue tous les sept sur la Terre?”
“Vous vous trompez. Vous ne savez comprendre ni les Écritures ni la puissance de Dieu. Très différente de celle-ci sera l'autre vie, et dans le Royaume éternel n'existeront pas comme dans celui-ci les nécessités de la chair. Car, en vérité, après le jugement final la chair ressuscitera et se réunira à l'âme immortelle pour reformer un tout, vivant comme et mieux que n'est vivante maintenant ma personne et la vôtre, mais elle ne sera plus sujette aux lois et surtout aux impulsions et aux abus qui existent maintenant. À la résurrection les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront semblables aux anges de Dieu dans le Ciel qui ne se marient pas, tout en vivant dans l'amour parfait qui est divin et spirituel. Quant à la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu comment du buisson Dieu a parlé à Moïse? Que dit alors le Très Haut? "Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob". Il n'a pas dit: "J'ai été", pour faire comprendre qu'Abraham, Isaac et Jacob avaient existé, mais n'existaient plus. Il a dit: "Je suis". Parce qu'Abraham, Isaac et Jacob existent. Immortels. Comme tous les hommes dans leur partie immortelle, tant que les siècles dureront, et ensuite avec la chair ressuscitée pour l'éternité. Ils existent comme existe Moïse, les prophètes, les justes, comme, malheureusement, existe Caïn, et ils existent ceux du déluge, et les sodomites, et tous ceux qui sont morts en faute mortelle. Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants.”
“Est-ce que Toi aussi tu mourras et ensuite seras vivant?” disent-ils pour le tenter. Ils sont déjà las de leur douceur. Leur rancœur est telle qu'ils ne savent pas se contenir.
“Je suis le Vivant et ma Chair ne connaîtra pas la Décomposition. L'arche nous a été enlevée et l'actuelle sera enlevée même comme symbole. Le Tabernacle nous a été enlevé et sera détruit. Mais le vrai Temple de Dieu ne pourra être enlevé ni détruit. Quand ses adversaires croiront l'avoir fait, alors ce sera le moment qu'il s'établira dans la véritable Jérusalem, dans toute sa gloire. Adieu.”
Et il se hâte vers la Cour des Israélites car les trompettes d'argent appellent au sacrifice du soir.

Jésus me dit:
“Comme je t'ai fait remarquer l'expression "à mon calice" dans la vision où la mère de Jean et de Jacques demande une place pour ses fils, je te dis de même de remarquer dans la vision d'hier le passage: "celui qui tombera contre cette pierre se fracassera". Dans les traductions on se sert toujours de "sur". J'ai dit contre, et non pas sur. Et c'est une prophétie contre les ennemis de mon Église. Ceux qui la contrecarrent en se jetant contre Elle, parce qu'Elle est la Pierre angulaire, se trouvent fracassés. L'histoire de la Terre, depuis vingt siècles, confirme ce que je dis. Les persécuteurs de l'Église se fracassent en se jetant contre la Pierre angulaire.
Cependant aussi, et qu'ils y pensent aussi ceux qui, parce qu'ils appartiennent à l'Église, se croient à l'abri des châtiments divins, celui sur qui tombera le poids de la condamnation du Chef et Époux, de cette Épouse qui est la mienne, de ce Corps Mystique qui est le mien, celui-là sera écrasé.
Et pour prévenir une objection des scribes et sadducéens toujours vivants et malveillants pour mes serviteurs, je dis: Si dans ces dernières visions se trouvent des phrases qui ne sont pas dans les Évangiles, telles que celles de la fin de la vision d'aujourd'hui, et des passages où je parle du figuier desséché et d'autres encore, qu'eux se rappellent que les évangélistes étaient toujours de ce peuple, et qu'ils vivaient dans les temps où tout heurt un peu trop vif pouvait avoir des répercussions violentes et nuisibles aux néophytes.
Qu'ils relisent les Actes des Apôtres et ils verront qu'elle n'était pas paisible la fusion de tant de pensées différentes, et que s'ils s'admiraient mutuellement, en reconnaissant leurs mérites réciproques, il ne manqua pas parmi eux des dissentiments parce que les pensées des hommes sont variées et toujours imparfaites. Et pour éviter des ruptures plus profondes entre une pensée et une autre, éclairés par l'Esprit-Saint, les Évangélistes omirent volontairement dans leurs écrits des phrases qui auraient choqué l'excessive susceptibilité des hébreux et scandalisé les gentils, qui avaient besoin de croire parfaits les hébreux, qui formaient le noyau d'où venait l'Église, pour ne pas s'éloigner en disant: "Ils sont comme nous".
Connaître les persécutions du Christ, oui. Mais les maladies spirituelles du peuple d'Israël désormais corrompu, surtout dans les classes les plus élevées, non. Ce n'était pas bien. Et ils les voilèrent le plus qu'ils purent. Qu'ils observent comment les Évangiles deviennent de plus en plus explicites, jusqu'au limpide Évangiles de mon Jean, à mesure qu'ils étaient écrits à une époque plus éloignée de mon Ascension vers mon Père. Jean est le seul à rapporter entièrement même les taches les plus douloureuses du noyau apostolique en nommant ouvertement Judas "voleur", et il rappelle intégralement les bassesses des juifs (chapitre 6 - la volonté feinte de me faire roi, les disputes au Temple, l'abandon d'un grand nombre après le discours sur le Pain du Ciel, l'incrédulité de Thomas). Dernier survivant, ayant vécu assez pour voir l'Église déjà forte, il lève les voiles que les autres n'avaient pas osé lever.
Mais maintenant l'Esprit de Dieu veut que l'on connaisse même ces paroles, et qu'ils en bénissent le Seigneur car ce sont autant de lumières et autant d'indications pour les justes de cœurs.”
profides
A messieurs les censeurs salut
apvs
Qui vous a censuré ?? Personne... Vous affabulez.
Abc Def shares this
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Sylvanus
@Abc Def Bonjour, Vous avez publié un nouveau post affirmant que le saint padre Pio, et Pie XII [sous lequel l'oeuvre a été interdite] auraient recommandé le lecture des écrits de Melle Valtorta. Ces affirmations sont infondées. Vous avez désactivé les commentaires sous ce post. Quelles sont les sources précises de cela?
Je voulais vous faire part de cette question avant le faire un post à ce …More
@Abc Def Bonjour, Vous avez publié un nouveau post affirmant que le saint padre Pio, et Pie XII [sous lequel l'oeuvre a été interdite] auraient recommandé le lecture des écrits de Melle Valtorta. Ces affirmations sont infondées. Vous avez désactivé les commentaires sous ce post. Quelles sont les sources précises de cela?
Je voulais vous faire part de cette question avant le faire un post à ce sujet.
Bien à vous. Sylvanus
Abc Def
C'est votre choix de croire ou ne pas croire..
Sylvanus
@Abc Def Ce n'est pas une question de croire ou de ne pas croire…
Vous reprenez des affirmations (il y a trois que je connais dans la legenda valtortienne : concernant Pie XII, le saint Padre Pio et mère Téresa), affirmations reprises en boucle, sans le moindre fondement historique.
Il n'y strictement aucune source (à ma connaissance) à ces affirmations : Pie XII (sous le pontificat lequel ces …More
@Abc Def Ce n'est pas une question de croire ou de ne pas croire…
Vous reprenez des affirmations (il y a trois que je connais dans la legenda valtortienne : concernant Pie XII, le saint Padre Pio et mère Téresa), affirmations reprises en boucle, sans le moindre fondement historique.
Il n'y strictement aucune source (à ma connaissance) à ces affirmations : Pie XII (sous le pontificat lequel ces écrits ont été condamnés) aurait au contraire soutenu ces écrits… À qui ? Dans quel cadre ? Quelle est votre source ?
Le saint Padre Pio (les œuvres de Mlle Valtorta ont été condamnées plusieurs fois pendant sa vie) aurait pris des positions contraires à l'Église ? Quelles sont vos sources ?
De même pour Mère Térésa ? Les sources ?
Je sais que ces affirmations infondées, reprises en boucle, font partie des mythes fondateurs de beaucoup de valtortistes. J'interroge les sources, comme toute personne sérieuse.
Dieu vous bénisse.
Sylvanus
P.-S. : Vous feriez je pense œuvre utile à la cause valtortiste en respectant ce principe d'honnêteté intellectuelle. Publiez celles-ci, si elles existent !
Yacine Borin shares this
1137
LES ÉCRITS DE MARIA VALTORTA SONT UN DON DE DIEU POUR TOUS MAIS SURTOUT POUR NOS PRÊTRES !
Yacine Borin
LA FOI SOULÈVE DES MONTAGNES !
apvs shares this
10987
apvs
Toutes les réponses à cet article ont déjà été publiées ci-dessous, en commentaire de cette vidéo.
dixi amicos
Pie XII avait dit : "Ils liront son oeuvre et ils comprendront".., Mgr. Laurentin l'appréciait énormément ainsi que Mère Térésa et d'autres encore...
Sylvanus
@dixi amicos Pie XII, sous le pontificat duquel les écrits de Mlle Valtorta ont été condamnés une première fois aurait dit ou écrit cela?
Où aurait-il écrit cela ? Quand ? Quelle est votre source ? Cette proposition est reprise en permanence par les valtortistes (ainsi que 2 autres), sont à ma connaissance aucune source !
dixi amicos
"Publiez l’œuvre telle quelle. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront, comprendront".
maria-valtorta.org
apvs
@Sylvanus
1948 :
Pie XII reçoit les deux religieux, en compagnie de leur Supérieur, le P. Andrea Cecchin, le 26 février 1948. Au cours de cette audience spéciale, attestée par l'Osservatore Romano n° 48, daté du lendemain. Les écrits de Maria Valtorta sont donc de réelle importance car on ne peut obtenir une telle audience pour une quelconque révélation privée, ou pire pour une œuvre romancée. …More
@Sylvanus

1948 :

Pie XII reçoit les deux religieux, en compagnie de leur Supérieur, le P. Andrea Cecchin, le 26 février 1948. Au cours de cette audience spéciale, attestée par l'Osservatore Romano n° 48, daté du lendemain. Les écrits de Maria Valtorta sont donc de réelle importance car on ne peut obtenir une telle audience pour une quelconque révélation privée, ou pire pour une œuvre romancée.

En conclusion de l’audience, le Pape fait part de son jugement favorable : il conseille de publier l’œuvre sans rien enlever, pas même les déclarations explicites de rapporter des “visions” et des “dictées”; mais en même temps il n’approuve pas le texte d’une préface qui parlait d’un phénomène surnaturel. Selon le conseil du Pape, toute interprétation sur ce sujet devait être laissée au lecteur :

Publiez l'œuvre tel quelle. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront.

Au sortir de l’audience, les trois servites notent les termes du Pape. Le Père Berti confirmera ces propos et circonstances trente ans plus tard dans son
affidavit ou témoignage sous serment.
apvs
@Sylvanus
maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm
La reconnaissance de la valeur théologique de l’œuvre de Maria Valtorta vient, paradoxalement, des membres du Saint-Office qui la mirent à l’Index. Ce n’était bien sûr pas leur intention. Mais « tel est pris qui croyait prendre » dit le dicton. Nous allons le voir.
Auparavant, il nous faut pointer les six tentatives de décrédibilisation …
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@Sylvanus

maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm

La reconnaissance de la valeur théologique de l’œuvre de Maria Valtorta vient, paradoxalement, des membres du Saint-Office qui la mirent à l’Index. Ce n’était bien sûr pas leur intention. Mais « tel est pris qui croyait prendre » dit le dicton. Nous allons le voir.

Auparavant, il nous faut pointer les six tentatives de décrédibilisation auxquelles l’article des censeurs s’essaye, tout en précisant qur toute erreur doctrinale est "évitée". Pourquoi dans ce cas en parler ?

1 – des faits rajoutés : il suffit de se reporter à la dernière phrase de l’Évangile et aux avis du Magistère, pour s’étonner qu’il s’en étonne
[8].

2 – des pages scabreuses aptes à troubler les pensionnats de jeunes filles et les couvents de religieuses. Cet avis suranné trouve son origine dans les confessions (pudiques) d’une courtisane racontant son chemin de rédemption
[9] ; ainsi que dans une scène où Jésus comparaît devant Hérode Antipas qui le questionne et espère de lui un miracle selon l’Évangile[10]. À noter que les censeurs attribuent la scène par erreur à une comparution devant Pilate.

3 – "Au milieu d’un si grand étalage de connaissances théologiques (sic), écrivent-ils, on peut cueillir quelques… perles qui ne brillent certes pas par leur orthodoxie catholique" et de citer "Ici et là s’exprime, au sujet du péché d’Adam et Ève, une opinion plutôt extravagante et inexacte". On aurait aimé plus de précisions.

Enquête faite, l'œuvre de Maria Valtorta affirmerait "que la tentation d'Ève a d'abord été un éveil sensuel de sa chair, qu'elle a commencé le péché toute seule et l'a achevé avec son compagnon. L'Écriture n'en dirait rien".

Malheureusement pour les censeurs, Maria Valtorta ne fait qu'exprimer ce que dira presqu'intégralement, un demi-siècle plus part, le Catéchisme de l'Église catholique sur la concupiscence et son origine (
CEC § 2514 et 2515). Au jeu de l’orthodoxie, tel est pris qui croyait prendre.

4 – Une "hérésie évitée" : "Marie peut-être appelée seconde-née du Père" (
EMV 1). L’affirmation est exacte mais sortie de son contexte et révèle de vraies lacunes de la part du censeur.

Dans une note manuscrite, Maria Valtorta précise :

"Elle est seconde en perfection naturelle et surnaturelle, après celui qui est à la fois Fils de Dieu et son Fils à elle, qui est infini, comme Dieu, en toute perfection."

Qui dirait le contraire ?

Pie XII lui-même, dans son
message radiodiffusé du 13 mai 1946 à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Fatima, n’hésite pas à qualifier Marie de "première-née du Père (Filha primogénita do Padre)[11]".

Saint Maximilien Kolbe se fait plus précis : "Les êtres spirituels sont créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, alors d’elle (la Vierge Marie) on peut dire qu’elle est Fille de Dieu
[12]".

Si les censeurs trouvent que l’œuvre de Maria Valtorta ne "brille pas par son orthodoxie", force est de constater que leur article ne brille pas par sa culture la plus élémentaire.

5 – Un commentaire sur le Paradis que les censeurs jugent être "une notion hermétique et plus confuse que jamais, ce qui est heureux, car si on devait la prendre à la lettre, elle n’échapperait pas à une censure sévère" menacent-ils.

Pour qu’elle soit moins confuse, il suffit de la lire
[13] : Jésus fait le portrait spirituel de sa Mère. Les censeurs devaient être assez peu coutumiers des louanges que saint Cyrille d’Alexandrie adressa au nom de tous les Pères présents, lors du concile d’Éphèse (431), sinon ils y auraient trouvés l’écho des paroles transcrites par Maria Valtorta. Auraient-ils oser dire que ce concile fondamental s’adonnait à l’hermétique et au confus ?

6 - L'article signale pour finir "une autre affirmation étrange et imprécise, dans laquelle on dit de la Madone : Toi, pendant le temps que tu resteras sur Terre, tu seconderas Pierre "comme hiérarchie ecclésiastique".

Ce salmigondis devient plus clair quand on se réfère à la citation exacte
[14] (mais ont-ils lu vraiment l’œuvre comme l’avait fait Pie XII ?): Jésus évoque avec sa Mère la séparation qui approche et lui confie l’Église naissante : "[…] Toi, pendant le temps que tu resteras sur la terre, venant après Pierre dans la hiérarchie ecclésiastique, lui Chef et toi fidèle, mais la première avant tous comme Mère de l'Église puisque tu m'as enfanté Moi, Chef de ce Corps mystique."

L’explication de Maria Valtorta est limpide. Le lecteur se reportera à ce dit le Catéchisme de l'Église catholique
(§ 963 et suivants) sur Marie, Mère de l'Église et jugera d’où vient l’étrangeté et l’imprécision.

Ne trouvant rien de consistant à opposer sur le plan théologique, à part des "si" et des "mais" persifleurs, les censeurs lancent une pique sur le plan exégétique : "Les spécialistes des études bibliques y trouveront certainement beaucoup d’erreurs historiques, géographiques et autres".

Lesquelles ? On ne sait pas. Mais là encore, c’est tout le contraire qui se produit : que ce soit le cardinal Bea alors recteur de l'Institut Biblique Pontifical, ou le bienheureux Allegra, cofondateur de l’École Biblique franciscaine de Hong-Kong, ou le Père François-Paul Dreyfus de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, tous confirment l’étonnante exactitude des données archéologiques, géographiques, historiques, etc. des écrits de Maria Valtorta.

Ne trouvant pas de faille dans "un si grand étalage de connaissances théologiques" et ayant probablement survolé l’œuvre de Maria Valtorta, les censeurs crurent à une écriture en sous-main des théologiens qui défendaient l’œuvre de Maria Valtorta. Pensant les démasquer ils pointent, malgrè eux, la haute valeur théologique de l’œuvre. On reste pantois devant ce qu’ils reconnaissent malgrè eux :

"Jésus est loquace à l’extrême, en véritable publicitaire, toujours prêt à se proclamer Messie et Fils de Dieu et à faire des exposés de théologie dans les termes mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours. Dans le récit des Évangiles nous admirons l'humilité et le silence de la Mère de Jésus ; par contre pour l'auteur (ou l'auteure) de cette œuvre la très sainte Vierge a la faconde d’une propagandiste moderne ; elle est présente partout, toujours prête à donner des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière".

Voilà l’humble Maria Valtorta, hissée à l’égal des professeurs de théologie romains ou à la pointe des études mariologiques. Cette reconnaissance venant de personnes qu’on ne peut soupçonner de complaisance, vaut un brevet d’authenticité : QUI peut en effet être le théologien des théologiens et générer 4 000 pages de textes en faisant preuve d’un "si grand étalage de connaissances théologiques" sans que des censeurs zélés puissent y trouver une erreur théologique patente ? Il n’y en a qu’un seul et les visions de Maria Valtorta rapportent sa vie sur terre.

D’ailleurs, quand la seconde édition paraît,
l’Osservatore romano du vendredi 1er décembre 1961, se contente d’un entrefilet laconique rappelant la précédente condamnation "pour défaut d’imprimatur" et spécifie que l’œuvre "n’a aucune valeur scientifique". Fini le procès en hérésie ! Les études que nous avons citées, comme les plus récentes sorties sur le sujet, démontrent, là aussi, leur erreur de jugement.
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profides
A messieurs les censeurs salut
apvs
Personne n'a censuré profides sur cette page. Pure calomnie de sa part.
apvs
VS :
Le Cardinal Ratzinger, Préfet pour la congrégation de la Foi se fiant naturellement aux actes de son prédécesseur, déclare, dans une lettre à l'archevêque de Gênes, qu'il n'était pas personnellement favorable à la diffusion ni à la recommandation de l'œuvre à cause de son possible impact auprès des gens "les plus naïfs". Il laissait toutefois le Cardinal Siri libre de répondre, de la …More
VS :

Le Cardinal Ratzinger, Préfet pour la congrégation de la Foi se fiant naturellement aux actes de son prédécesseur, déclare, dans une lettre à l'archevêque de Gênes, qu'il n'était pas personnellement favorable à la diffusion ni à la recommandation de l'œuvre à cause de son possible impact auprès des gens "les plus naïfs". Il laissait toutefois le Cardinal Siri libre de répondre, de la manière qui lui convenait, à la demande d'un prêtre de son diocèse. Dans sa lettre il indique que la condamnation a dû être faite pour de bonnes raisons, ce qui indique qu’il n’a pas été plus avant dans ses investigations que les actes officiels qu’il transmet.

Devant la recrudescence d’intérêt pour les écrits de Maria Valtorta,, le Cardinal Ratzinger
fait demander à l'éditeur, par l'intermédiaire de la Conférence des évêques d'Italie, de bien préciser, dans les futures éditions, que l'œuvre de Maria Valtorta devait être considérée comme une œuvre personnelle. Il précise : "ne doivent pas être considérées comme" et non "ne sont pas d’origine surnaturelle". Cet imprimatur conditionnel est conforme aux révélations privées pour lesquelles il n’y a que des « certitudes humaines et non divines ».

La position du cardinal Ratzinger, plus théologique que pastorale, devient sujette à interprétation et donne des résultats divers : en 1992, les évêques du Kerala
se réjouissent unanimement de la traduction de Maria Valtorta dans leur langue, en 1993, Mgr R. Boland de l’Alabama, semble interpèter que les écrits de Maria Valtorta n’ont rien de surnaturel, en 2001, Mgr R. Danylak, évêque gréco-catholique ukrainien, certifie au contraire la parfaite valeur et conformité de ces écrits, en 2008 les évêques chinois demandent à ce que l’on poursuive la traduction de Maria Valtorta dans leur langue, … Il y a donc ceux qui ont lu l’œuvre et ceux qui ne le souhaitent pas.

Si l’imprimatur ne fait plus de doute, on retrouve dans les faits la phrase prophétique de Pie XII : il n’y a pas à se prononcer sur l’origine de l’œuvre, il suffit de lire pour le comprendre.


SS. le Pape Benoît XVI

Pontificat 19.04.2005 – 28.02.2013
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta14.htm


On ne connaît officiellement que ses positions sur Maria Valtorta en tant que Préfet de la Congrégation pour la foi.

Sa position sur un cas certainement loin de ses soucis, pouvait se résumer ainsi : dans le doute abstiens-toi. Devenu Pape, il a cependant du exercer un regard plus critique sur les rouages du pouvoir de la Curie qu’il tenta vainement de réformer.

Il faut sans doute y voir la cause des changements qui s’opèrent à la fin de son pontificat :

- Les cérémonies du
cinquantième anniversaire de la mort de Maria Valtorta (15 octobre 2011) se sont déroulées sous la présidence de Mgr Pier Giacomo De Nicolò, ancien nonce apostolique. La commémoration a eu lieu à la Santissima Annunziata de Florence où Maria Valtorta est enterrée, un haut lieu des Servites de Marie.

- Dans la dernière année de son pontificat, il béatifie coup sur coup, deux défenseurs affichés de Maria Valtorta :
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta14.htm (1904 –1981), fondatrice des Missionnaires clarisses du Très saint Sacrement. Elle avait demandé qu'un exemplaire de l'Évangile tel qu'il m'a été révélé figure dans chacune des maisons qu'elle avait fondé, puis le 29 septembre 2012, le www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta14.htm, bibliste traducteur de la Bible en chinois, ouvertement favorable à Maria Valtorta dont il confirmait l’inspiration divine.
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apvs
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Conformité des aspects doctrinaux.
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La reconnaissance de la valeur théologique de l’œuvre de Maria Valtorta vient, paradoxalement, des membres du Saint-Office qui la mirent à l’Index. Ce n’était bien sûr pas leur intention. Mais « tel est pris qui croyait prendre » dit le dicton. Nous allons le voir.
Auparavant, il nous faut pointer les six tentatives de décrédibilisation …
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Conformité des aspects doctrinaux.

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La reconnaissance de la valeur théologique de l’œuvre de Maria Valtorta vient, paradoxalement, des membres du Saint-Office qui la mirent à l’Index. Ce n’était bien sûr pas leur intention. Mais « tel est pris qui croyait prendre » dit le dicton. Nous allons le voir.

Auparavant, il nous faut pointer les six tentatives de décrédibilisation auxquelles l’article des censeurs s’essaye, tout en précisant qur toute erreur doctrinale est "évitée". Pourquoi dans ce cas en parler ?

1 – des faits rajoutés : il suffit de se reporter à la dernière phrase de l’Évangile et aux avis du Magistère, pour s’étonner qu’il s’en étonne
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm.

2 – des pages scabreuses aptes à troubler les pensionnats de jeunes filles et les couvents de religieuses. Cet avis suranné trouve son origine dans les confessions (pudiques) d’une courtisane racontant son chemin de rédemption
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm ; ainsi que dans une scène où Jésus comparaît devant Hérode Antipas qui le questionne et espère de lui un miracle selon l’Évangilewww.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm. À noter que les censeurs attribuent la scène par erreur à une comparution devant Pilate.

3 – "Au milieu d’un si grand étalage de connaissances théologiques (sic), écrivent-ils, on peut cueillir quelques… perles qui ne brillent certes pas par leur orthodoxie catholique" et de citer "Ici et là s’exprime, au sujet du péché d’Adam et Ève, une opinion plutôt extravagante et inexacte". On aurait aimé plus de précisions.

Enquête faite, l'œuvre de Maria Valtorta affirmerait "que la tentation d'Ève a d'abord été un éveil sensuel de sa chair, qu'elle a commencé le péché toute seule et l'a achevé avec son compagnon. L'Écriture n'en dirait rien".

Malheureusement pour les censeurs, Maria Valtorta ne fait qu'exprimer ce que dira presqu'intégralement, un demi-siècle plus part, le Catéchisme de l'Église catholique sur la concupiscence et son origine (
CEC § 2514 et 2515). Au jeu de l’orthodoxie, tel est pris qui croyait prendre.

4 – Une "hérésie évitée" : "Marie peut-être appelée seconde-née du Père" (
EMV 1). L’affirmation est exacte mais sortie de son contexte et révèle de vraies lacunes de la part du censeur.

Dans une note manuscrite, Maria Valtorta précise :

"Elle est seconde en perfection naturelle et surnaturelle, après celui qui est à la fois Fils de Dieu et son Fils à elle, qui est infini, comme Dieu, en toute perfection."

Qui dirait le contraire ?

Pie XII lui-même, dans son
message radiodiffusé du 13 mai 1946 à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Fatima, n’hésite pas à qualifier Marie de "première-née du Père (Filha primogénita do Padre)www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm".

Saint Maximilien Kolbe se fait plus précis : "Les êtres spirituels sont créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, alors d’elle (la Vierge Marie) on peut dire qu’elle est Fille de Dieu
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm".

Si les censeurs trouvent que l’œuvre de Maria Valtorta ne "brille pas par son orthodoxie", force est de constater que leur article ne brille pas par sa culture la plus élémentaire.

5 – Un commentaire sur le Paradis que les censeurs jugent être "une notion hermétique et plus confuse que jamais, ce qui est heureux, car si on devait la prendre à la lettre, elle n’échapperait pas à une censure sévère" menacent-ils.

Pour qu’elle soit moins confuse, il suffit de la lire
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm : Jésus fait le portrait spirituel de sa Mère. Les censeurs devaient être assez peu coutumiers des louanges que saint Cyrille d’Alexandrie adressa au nom de tous les Pères présents, lors du concile d’Éphèse (431), sinon ils y auraient trouvés l’écho des paroles transcrites par Maria Valtorta. Auraient-ils oser dire que ce concile fondamental s’adonnait à l’hermétique et au confus ?

6 - L'article signale pour finir "une autre affirmation étrange et imprécise, dans laquelle on dit de la Madone : Toi, pendant le temps que tu resteras sur Terre, tu seconderas Pierre "comme hiérarchie ecclésiastique".

Ce salmigondis devient plus clair quand on se réfère à la citation exacte
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm(mais ont-ils lu vraiment l’œuvre comme l’avait fait Pie XII ?): Jésus évoque avec sa Mère la séparation qui approche et lui confie l’Église naissante : "[…] Toi, pendant le temps que tu resteras sur la terre, venant après Pierre dans la hiérarchie ecclésiastique, lui Chef et toi fidèle, mais la première avant tous comme Mère de l'Église puisque tu m'as enfanté Moi, Chef de ce Corps mystique."

L’explication de Maria Valtorta est limpide. Le lecteur se reportera à ce dit le Catéchisme de l'Église catholique
(§ 963 et suivants) sur Marie, Mère de l'Église et jugera d’où vient l’étrangeté et l’imprécision.

Ne trouvant rien de consistant à opposer sur le plan théologique, à part des "si" et des "mais" persifleurs, les censeurs lancent une pique sur le plan exégétique : "Les spécialistes des études bibliques y trouveront certainement beaucoup d’erreurs historiques, géographiques et autres".

Lesquelles ? On ne sait pas. Mais là encore, c’est tout le contraire qui se produit : que ce soit le cardinal Bea alors recteur de l'Institut Biblique Pontifical, ou le bienheureux Allegra, cofondateur de l’École Biblique franciscaine de Hong-Kong, ou le Père François-Paul Dreyfus de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, tous confirment l’étonnante exactitude des données archéologiques, géographiques, historiques, etc. des écrits de Maria Valtorta.

Ne trouvant pas de faille dans "un si grand étalage de connaissances théologiques" et ayant probablement survolé l’œuvre de Maria Valtorta, les censeurs crurent à une écriture en sous-main des théologiens qui défendaient l’œuvre de Maria Valtorta. Pensant les démasquer ils pointent, malgrè eux, la haute valeur théologique de l’œuvre. On reste pantois devant ce qu’ils reconnaissent malgrè eux :

"Jésus est loquace à l’extrême, en véritable publicitaire, toujours prêt à se proclamer Messie et Fils de Dieu et à faire des exposés de théologie dans les termes mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours. Dans le récit des Évangiles nous admirons l'humilité et le silence de la Mère de Jésus ; par contre pour l'auteur (ou l'auteure) de cette œuvre la très sainte Vierge a la faconde d’une propagandiste moderne ; elle est présente partout, toujours prête à donner des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière".

Voilà l’humble Maria Valtorta, hissée à l’égal des professeurs de théologie romains ou à la pointe des études mariologiques. Cette reconnaissance venant de personnes qu’on ne peut soupçonner de complaisance, vaut un brevet d’authenticité : QUI peut en effet être le théologien des théologiens et générer 4 000 pages de textes en faisant preuve d’un "si grand étalage de connaissances théologiques" sans que des censeurs zélés puissent y trouver une erreur théologique patente ? Il n’y en a qu’un seul et les visions de Maria Valtorta rapportent sa vie sur terre.

D’ailleurs, quand la seconde édition paraît,
l’Osservatore romano du vendredi 1er décembre 1961, se contente d’un entrefilet laconique rappelant la précédente condamnation "pour défaut d’imprimatur" et spécifie que l’œuvre "n’a aucune valeur scientifique". Fini le procès en hérésie ! Les études que nous avons citées, comme les plus récentes sorties sur le sujet, démontrent, là aussi, leur erreur de jugement.

L’irrévérence institutionnelle des censeurs.

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Nous ne sommes pas au bout des surprises en lisant l’article de 1960 commentant la mise à l’Index. Il confirme explicitement le soutien apporté par des "personnalités illustres" à l'œuvre de Maria Valtorta. Les censeurs les connaissaient donc et l’avis personnel du pape Pie XII était connu

Ils écrivent :

"[…] malgré les personnalités illustres (dont l'incontestable bonne foi a été surprise) qui ont apporté leur appui à la publication, le Saint-Office a cru nécessaire de la mettre dans l'Index des Livres prohibés. Les motifs sont évidents pour qui aura une patience de Chartreux, de lire ces presque quatre mille pages."

On admire, au passage, l’ironie qui invite à se convaincre en lisant une œuvre qu’on interdit de lire et le mépris contenu dans l’accusation de naïveté portée à l’encontre de personnalités de la Curie, parmi lesquelles trois recteurs d’universités pontificales et un préfet de congrégation pour la cause des saints.

Cette accusation de naïveté s’étendait-elle au pape défunt ? On voudrait se convaincre que non.

Jean XXIII, sous l’autorité duquel est prononcée l’interdiction, n’aurait jamais contredit son prédécesseur s’il avait été informé du dossier. On dut sans doute ne lui présenter que l’indiscipline et il avait en tête d’autres préoccupations avec le concile qui s’annonçait.

Cette irrévérence explique sans doute que par la suite, le Père Berti,promoteur principal de l’œuvre, fut reçu au Saint-Office dans de meilleures conditions par une autre commissaire, le Père Marco Giraudo qui après s’être enquis de l’encouragement de Pie XII et du soutien des personnalités "illustres" de la Curie, pris contact avec sa hiérarchie et accorda un imprimatur verbal pour la publication de l’œuvre qui ne fut plus inquiétée désormais. L’accord fut diplomatiquement verbal car la contradiction publique n’est pas de mise à la Curie. Cependant cette ouverture arriva trop tard pour Maria Valtorta, morte peu avant, crucifiée par le poids d’une condamnation infâmante.
apvs
Réponse point par point à toutes les allégations de olivierjean issues de la source sacro-sainte "wikipedia" :))))
Les circonstances de la mise à l’Index.
Le 6 janvier 1960, (voir l'historique) l'Osservatore Romano, organe officiel du Vatican, publie un article commentant le décret, en date du 16 décembre 1959, de la mise à l'Index des livres prohibés de la vie de Jésus de Maria Valtorta.
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Réponse point par point à toutes les allégations de olivierjean issues de la source sacro-sainte "wikipedia" :))))

Les circonstances de la mise à l’Index.

Le 6 janvier 1960, (voir l'historique) l'Osservatore Romano, organe officiel du Vatican, publie un article commentant le décret, en date du 16 décembre 1959, de la mise à l'Index des livres prohibés de la vie de Jésus de Maria Valtorta.

L’article n’est pas signé, comme c’est l’usage, mais nous le pensons rédigé par le Père Girolamo Berruti, un dominicain.

Cela faisait suite à deux évènements :

d’une part l’encouragement explicite du Pape Pie XII à la publication de cette vie de Jésus (audience du 26 février 1948), Termes attestés sous serment par trois des témoins.
"Publiez l’œuvre telle qu’elle. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront".

et d’autre part la censure décidée parallèlement, et en sous-main, par deux commissaires du Saint-Office en 1949. Si les évènements sont relatés par le Père Berti, théologien et soutien de Maria Valtorta, on ne trouve aucune trace écrite d’une quelconque condamnation :

- Ni dans les
Actes du Saint Siège .
- Ni dans un quelconque écrit officiel. Sauf une allusion non datée à une semonce non relatée.

Ce qui explique la mise à l’Index fut prononcée dix ans plus tard sans avertissement préalable requis par le code de procédure. Les censeurs estimaient l’avoir déjà fait. Malheureusement, là non plus, il n’existe aucune lettre écrite à l’éditeur ou à l’auteure comme il est requis.

Cet amateurisme et cette cacophonie surprennent, mais Mgr Giovanni Pepe, l’un des deux commissaires à l’origine de cette censure, semble coutumier du fait : il fut demis de ses fonctions en août 1952 à la demande de Pie XII : il avait publié une mise à l’Index de livres parlant du Padre Pio sans l’aval du Pape qui ne le souhaitait pas
[1].

Nous avons d’ailleurs de fortes raisons de penser que ceux qui mirent à l’Index la vie de Jésus de Maria Valtorta, sont les mêmes qui condamnèrent les écrits de sœur Faustine Kowalska
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm et "persécutèrent" le Padre Pio selon le mot de Luigi Peroni, un de ses biographeswww.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm.

La vie de Jésus de Maria Valtorta fut une des
dernières œuvres à être mise à l’Index avant la suppression définitive, en 1966, de ce catalogue quatre fois séculaire. Elle ne fut suivie que par La vie de Jésus de Jean Steinmannwww.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm puis par l’ensemble des œuvres de Pierre Teilhard de Chardinwww.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm.

Bien que l’encouragement du Pape fut connu des censeurs, l’ouvrage de Maria Valtorta fut censurée au titre de
l’article 1385, paragraphe 1, § 2 du Code de droit canonique de 1917, en vigueur au temps de Maria Valtorta. Il stipulait qu’aucun livre touchant à un sujet religieux ne peut être édité sans imprimatur. Hors c’était le cas de la vie de Jésus de Maria Valtorta qui ne pouvait fournir une attestation écrite dans ce sens.

Il s’agit d’une condamnation disciplinaire et non doctrinale. Les condamnations doctrinales sont régies par un autre article du code : le § 1399. On imagine mal d’ailleurs que des souverains Pontifes, des cardinaux, des théologiens et des biblistes
aient pu soutenir une œuvre contraire à la foi, voire même futile ou nocive. Cela est du simple bon sens.

La censure intervient en décembre 1959 : plus de trois ans après la publication du premier tome (juin 1956). Il faut dire qu’entre-temps le Pape Pie XII, qui avait encouragé la publication, était mort : ceci explique cela.


Les aspects juridiques invalidant désormais la mise à l’Index.

www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm

La censure de la vie de Jésus de Maria Valtorta est aujourd’hui périmée pour trois raisons :

- Elle est invalide dès lors que le Pape, qui exerce l’autorité suprême en matière de révélations
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm, avait publiquement et explicitement encouragé la publication, comme l’analyse www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta14.htm, spécialiste de ce sujet.

- Elle obsolète dès lors que l’Index a été
aboli en droit et en conséquences en 1966.

- Elle est sans objet dès lors que l’imprimatur qui avait motivée la censure n’est plus requis depuis 1975
www.maria-valtorta.org/ValtortaWeb/MariaValtorta08.htm pour ce type de livre.

Seuls demeurent, comme critère de jugement, l’avertissement moral et la conscience mature des fidèles, tels que stipulés dans le décret de supression :

"après avoir interrogé le Saint Père, (le Saint-Office) a annoncé que l'Index reste moralement engageant, en tant qu'avertissement à la conscience des chrétiens de se garder, […] des écrits de ceux qui peuvent mettre en danger la foi et la morale, mais en même temps, avertissant qu'il n'a plus force de loi ecclésiastique avec la censure qui y est liée. Ainsi, l'Église est confiante dans la conscience mature des fidèles."

Nul ne peut imaginer, sauf quelques articles pratiquant l’approximation, que l’œuvre de Maria Valtorta, qui fut la nourriture des papes et des saints, présente un danger pour la foi et la morale.

Quant à la liberté de choix, elle correspond tout à fait à l’avis de Pie XII encourageant la publication de l’œuvre.
natale07
@apvs, @dvdenise, @Guiharan, @jerry7, @Ne nous laissez pas sucomber, @shazam, @stephane77, @Sylvanus 😉
Très chers bien aimés du Seigneur, merci pour vos partages, et vos beaux témoignages, que Dieu infiniment Bon vous Comble de Ses grâces. Bien fraternellement 😘
apvs
www.maria-valtorta.org/FAQ/IdentiqueEvangile.htm
Deux formes littéraires sont utilisées par Maria Valtorta : la vision et la dictée (ou catéchèse).
Dans la vision, Maria Valtorta assiste aux différentes scènes évangéliques qu'elle rapporte : "je suis une spectatrice, une répétitrice de ce que je vois et entends" (
Tome 1, chapitre 49). Elle est immergée. Ce sont donc ses mots, ses sentiments,…More
www.maria-valtorta.org/FAQ/IdentiqueEvangile.htm

Deux formes littéraires sont utilisées par Maria Valtorta : la vision et la dictée (ou catéchèse).

Dans la vision, Maria Valtorta assiste aux différentes scènes évangéliques qu'elle rapporte : "je suis une spectatrice, une répétitrice de ce que je vois et entends" (
Tome 1, chapitre 49). Elle est immergée. Ce sont donc ses mots, ses sentiments, sa sensibilité qui restituent l'ensemble de la scène. On ne doit pas donc être surpris de voir apparaître parfois des mots incongrus car ce sont les mots qui viennent à l'esprit de la narratrice fidèle. Pourtant quand elle reporte les phrases de Jésus, on ne s'y trompe pas, le style et la puissance d'inspiration sont inimitables.

Dans la dictée (ou catéchèse), il s'agit de manifestations plus proches des apparitions, car Jésus (ou Marie) est présent dans la chambre où est alitée Maria Valtorta : il s'y déplace, s'y assoit. Maria Valtorta les décrits, mais surtout note sur leur dictées. Jésus commente alors les événements contemporains. Jésus et Marie ne sont pas les seuls : les dernières œuvres de Maria Valtorta sont inspirées par son ange gardien (Le Livre d'Azarias) et par l'Esprit-Saint lui-même (
Leçons sur l'épître de saint Paul aux Romains)

Le lépreux guéri au pied de la Montagne

Vision du mercredi 30 mai 1945

206>

Au milieu des fleurs innombrables qui parfument le sol et égayent la vue, se dresse l'horrible spectre d'un lépreux, couvert de plaies qui exhalent une odeur fétide, rongé par la lèpre.

207> Les gens crient, épouvantés, et se retirent de nouveau sur les premières pentes de la montagne. Certains prennent même des pierres pour les lancer à l'imprudent. Mais Jésusse retourne, les bras ouverts, en criant : "Paix ! Restez où vous êtes et n'ayez pas peur. Déposez les pierres. Ayez pitié de ce pauvre frère. Lui aussi est fils de Dieu."

Les gens obéissent, subjugués par l'autorité du Maître. Lui s'avance à travers les hautes herbes fleuries jusqu'à quelques pas du lépreux qui, à son tour, s'est approché quand il a compris que Jésus le protégeait. Arrivé près de Jésus, il se prosterne et l'herbe fleurie l'accueille et le submerge comme une eau fraîche et parfumée. Les fleurs qui ondoient semblent étendre un voile sur les misères qu'elles cachent. Seule la voix lamentable qui en sort rappelle qu'il y a là un pauvre être. Elle dit : "Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. Aie aussi pitié de moi !"

Jésus répond : "Lève ton visage et regarde Moi. L'homme doit savoir regarder le Ciel quand il y croit. Et toi, tu crois, puisque tu l’implores."

Les herbes remuent et s'ouvrent de nouveau. Le visage du lépreux apparaît comme la tête d'un naufragé qui émerge de la mer, sans cheveux et sans barbe. Un crâne où il resterait encore de l'épiderme. Cependant Jésus ose poser la pointe de ses doigts sur ce front, là où il est net, sans plaies, où il n'y a qu'une peau cireuse, écailleuse entre deux érosions purulentes dont l'une a détruit le cuir chevelu et dont l'autre a ouvert un trou là où se trouvait l’œil droit. Je ne saurais dire si dans cet énorme cavité qui s'étend de la tempe au nez en mettant à nu le zygoma
[1] et les cartilages du nez, remplie de saleté, il y a encore ou non le globe oculaire.

Jésus dit, en tenant sa belle main appuyée par son extrémité, là : "Je le veux. Sois purifié
[2]."

Comme si l'homme n'était pas rongé par la lèpre et couvert de plaies, mais seulement recouvert de crasses sur lesquelles on aurait versé un détergent liquide, voilà que la lèpre disparaît. Tout d'abord les plaies se ferment, la peau redevient claire, l’œil droit réapparaît entre les paupières qui se sont reformées, les lèvres se referment sur les dents jaunâtres. Seuls les cheveux et la barbe restent absents avec de rares touffes de poils là où il y avait encore un reste d'épiderme sain.


208> La foule crie de stupeur et l'homme comprend qu'il est guéri en entendant ces cris de joie. Il lève ses mains, jusqu'alors cachées par les herbes, et se touche l’œil là où il y avait l'énorme trou. Il se touche la tête, là où était la grande plaie qui couvrait le crâne et il palpe la nouvelle peau. Alors il se lève et se regarde la poitrine, les hanches... Tout est sain et propre... L'homme s'affaisse de nouveau dans le pré fleuri, pleurant de joie.

"Ne pleure pas. Lève-toi et écoute-moi. Reviens à la vie en observant le rite et ne parle à personne jusqu'à ce qu'il soit accompli. Montre-toi le plus tôt possible au prêtre. Fais l'offrande prescrite par Moïse en témoignage du miracle survenu de ta guérison."

"C'est à Toi que je devrais rendre témoignage, Seigneur !"

"Tu le feras en aimant ma Doctrine. Va."

La foule s'approche de nouveau et, tout en se tenant à la distance imposée, félicite le miraculé. Certains éprouvent le besoin de lui donner un viatique pour son voyage et lui jettent des pièces de monnaie. D'autres lui jettent du pain et des vivres. Un homme, voyant l'habit du lépreux qui n'est qu'une loque qui le couvre mal, enlève son manteau, en fait un paquet et le jette au lépreux qui peut ainsi se couvrir d'une manière décente. Un autre, car la charité est contagieuse quand on est en groupe, ne résiste pas au désir de lui fournir des sandales. Il enlève les siennes et les lui jette.

"Mais, et toi ?" lui demande Jésus qui le voit faire.

"Oh! j'habite tout près d'ici. Je puis marcher pieds nus. Lui a une longue route à faire."

"Que Dieu te bénisse et tous ceux qui ont rendu service à ce frère. Homme, tu prieras pour eux."

"Oui, oui, pour eux et pour Toi, pour que le monde ait foi en Toi."

"Adieu. Va en paix."

L'homme s'éloigne de quelques mètres, et puis il se retourne et crie : "Mais, au prêtre, je puis dire que c'est Toi qui m'as guéri ?"

"Non. Il ne faut pas. Dis-lui seulement: "Le Seigneur a eu pitié de moi". C'est la pure vérité. Il ne faut rien d'autre
[3]."

Les gens se serrent autour du Maître, font un cercle qui ne veut s'ouvrir à aucun prix. Mais, entre-temps, le soleil est descendu. C'est le commencement du repos sabbatique
[4]. Les pays sont loin. Mais les gens ne regrettent pas les pays, les vivres, rien. Cependant les apôtres s'en préoccupent et en parlent à Jésus. Même les disciples les plus âgés se préoccupent. Il y a les femmes et les enfants et, si la nuit est tiède, et soyeuse l'herbe des prés, les étoiles ne sont pas du pain et les pierres des talus ne donnent pas de quoi manger.

209> Jésus est le seul qui ne s'en soucie pas. Les gens, en attendant, mangent ce qui leur reste comme si de rien n'était et Jésus le fait remarquer aux siens : "En vérité, je vous dis que ces gens-là vous sont supérieurs ! Regardez avec quelle insouciance ils expédient ce qui leur reste. Je leur ai dit : "Ceux qui ne peuvent croire que demain Dieu donnera de la nourriture à Ses enfants, qu'ils se retirent", et eux sont restés[5]. Dieu ne démentira pas son Messie et ne décevra pas ceux qui espèrent en Lui."

Les apôtres haussent les épaules et ne s'occupent plus d'autre chose. Après un rouge crépuscule, la nuit descend tranquille et belle et le silence de la campagne s'étend sur toutes choses après une dernière sérénade donnée par les oiseaux. Quelques bruissements du vent, et puis le vol silencieux d'un oiseau de nuit au moment où se lève la première étoile et au premier coassement d'une grenouille.

Les enfants dorment déjà. Les adultes parlent entre eux et de temps à autre quelqu'un va auprès du Maître Lui demander un éclaircissement. Aussi on ne s'étonne pas lorsque, par un sentier entre deux champs de blé, on voit venir un
personnage à l'aspect imposant par sa tenue et par son âge. Derrière lui des hommes le suivent. Tout le monde se retourne pour le voir et on se le montre en chuchotant. Un murmure court d'un groupe à l'autre, se ranime et s'éteint. Les groupes les plus éloignés s'approchent, attirés par la curiosité.

L'homme qui a un noble aspect rejoint Jésus qui, assis au pied d'un arbre, écoute des hommes, et le salue profondément. Jésus se lève tout de suite et répond au salut avec le même respect. Ceux qui sont là sont toute attention.

"J'étais sur la montagne et peut-être as-tu pensé que je manquais de foi puisque je m'en allais pour ne pas rester à jeun. Mais je suis parti pour un autre motif. Je voulais être un frère parmi les frères, le frère aîné. Je voudrais te dire à part ce que je pense. Peux-tu m'écouter ? Je ne te suis pas hostile bien que je sois un scribe
[6]."

"Allons un peu plus loin..." et ils s'en vont au milieu des champs de blé.

"Je voulais pourvoir à la nourriture des pèlerins et je suis descendu pour ordonner de faire du pain pour toute cette foule. Tu vois que je suis dans l'espace légal car ces champs m'appartiennent, et d'ici à la cime c'est un chemin qu'on peut faire pendant le sabbat
[7]. Je serais venu demain avec mes serviteurs, mais j'ai appris que tu es ici avec la foule. Je te prie de me permettre de pourvoir à leur nourriture pendant le sabbat. Autrement il me déplairait d'avoir renoncé à t'écouter pour rien."

210> "Jamais pour rien, car le Père t'aurait, par ses lumières, donné une compensation. Mais je te remercie et je ne vais pas te décevoir. Je te fais seulement observer que la foule est nombreuse."

"J'ai fait chauffer tous les fours, même ceux qui servent à sécher les denrées, et j'arriverai à avoir du pain pour tout le monde."

"Ce n'est pas pour cela. Je voulais parler de la quantité de pain..."

"Oh ! Cela ne me dérange pas. L'an dernier j'ai eu beaucoup de grain. Cette année, tu vois les épis. Laisse-moi faire. Ce sera la meilleure garantie pour ma récolte. Et puis, Maître... Tu m'as donné un tel pain aujourd'hui... Toi, oui, tu es le Pain de l’esprit."

"Qu'il en soit alors comme tu veux. Viens que nous le disions aux pèlerins."

"Non. Tu l'as dit."

"Et tu es scribe ?"

"Oui, je le suis."

"Que le Seigneur t'amène où ton cœur le mérite."

"Je comprends ce que tu ne dis pas. Tu veux dire : à la Vérité. Parce qu'en nous il y a beaucoup d'erreur et... et beaucoup de malveillance."

"Qui es-tu ?"

"Un fils de Dieu. Prie le Père pour moi. Adieu. "

"La paix soit avec toi."

Jésus revient lentement vers les siens pendant que l'homme s'en va avec ses serviteurs.

"Qui était-ce ? Que voulait-il ? T'a-t-il dit quelque chose de désagréable ? A-t-il des malades ?" Jésus est assailli de questions.

"Qui il est, je ne sais pas. C'est-à-dire je sais que c'est une âme bonne et cela me..."

"C'est Jean, le scribe" dit quelqu'un de la foule.

"Eh bien, je le sais maintenant que tu le dis. Il voulait simplement être le serviteur de Dieu auprès de ses fils. Priez pour lui car demain nous mangerons tous grâce à sa bonté."

"C'est vraiment un juste" dit quelqu'un.

"Oui. Je ne sais pas comment il peut être l'ami des autres" commente un autre.

"Bandé, comme un nouveau-né de scrupules et de règles, mais il n'est pas mauvais" termine un troisième.

"Est-ce que ces champs sont à lui ?" demande un grand nombre de gens qui ne sont pas du pays.


211> "Oui, je crois que le lépreux était un de ses serviteurs ou de ses paysans, mais il le tolérait dans le voisinage et je crois qu'il le nourrissait aussi."

La conversation continue et Jésus s'en dégage en appelant près de lui les douze auxquels il demande : "Et maintenant, que dois-je vous dire pour votre incrédulité ? Le Père ne nous a-t-il pas envoyé du pain pour nous tous par les mains de quelqu'un dont la caste m'est hostile ? Oh ! hommes de peu de foil... Mais allez dormir dans les foins moelleux. Je vais prier le Père pour qu'il ouvre vos cœurs et pour Le remercier de sa bonté. Paix à vous."

Et il s'en va sur les premières pentes de la montagne. Là il s'assied et se recueille dans la prière. En levant les yeux, il voit le troupeau des étoiles qui fourmillent dans le ciel. En les abaissant, il voit le troupeau des dormeurs étendus dans les prairies. Rien d'autre. Mais telle est la joie en son cœur qu'il paraît se transfigurer en lumière...