Les évêques du Ghana préconisent une thérapie de conversion obligatoire pour les homosexuels
Fin février, les législateurs ghanéens ont adopté à l'unanimité la loi sur les droits sexuels de l'homme et les valeurs familiales, qui rend la publicité pour l'homosexualité illégale et passible d'une peine pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison. Les actes homosexuels sont déjà illégaux.
Le président Nana Akufo-Addo n'a pas encore signé la loi, sous la pression des régimes occidentaux décadents. Il a déclaré qu'il attendrait un arrêt de la Cour suprême avant de signer le projet de loi. Un citoyen a contesté la constitutionnalité du projet de loi.
Les évêques du Ghana ont soutenu le projet de loi. Le dimanche des Rameaux, l'évêque Alfred Agyenta de Navrongo-Bolgatanga a encouragé le président Akufo-Addo à signer le projet de loi parce qu'il représente la volonté du peuple ghanéen.
Il a rappelé au président que "c'est la peur qui a forcé Pilate à céder aux exigences des grands prêtres et de ceux qui voulaient que Jésus-Christ soit crucifié" et a exhorté le président à ne pas céder à "ces voix qui le persuadent probablement de ne pas donner son assentiment au projet de loi".
Mgr Matthew Kwasi Gyamfi, évêque de Sunyani et président de la Conférence des évêques catholiques du Ghana, a également encouragé le président à signer le projet de loi, déclarant que les évêques étaient "surpris" par le retard parce qu'ils "ne trouvaient aucune raison" pour que le président ne le signe pas.
Il a recommandé le recours à des psychologues cliniciens pour traiter les personnes ayant des tentations homosexuelles de la même manière que les toxicomanes.
Image: Alfred Agyenta, Matthew Kwasi Gyamfi, Traduction de l'IA
