Si Paul 6 est le véritable Pape avec pleine juridiction, le novus ordo est absolument valide et légitime.

Constitution Apostolique Missale Romanum
Sur le Missel romain restauré sur l'ordre du IIe Concile oecuménique du Vatican


Donnée à Rome, près de Saint-Pierre, le Jeudi saint « in Cena Domini », 3 avril 1969

PAUL EVEQUE,

SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU.

EN PERPÉTUELLE MÉMOIRE DE CET ACTE.

Le Missel romain, promulgué en 1570 par Notre prédécesseur saint Pie V, sur l’ordre du Concile de Trente [1], a été reçu par tous comme l’un des fruits nombreux et admirables que ce saint Concile a répandus dans l’Eglise du Christ tout entière. Durant quatre siècles, en effet, non seulement il a fourni aux prêtres du rite latin la norme de la célébration du sacrifice eucharistique, mais encore les saints prédicateurs de l’Evangile l’ont répandu dans presque tout l’univers. De plus, d’innombrables saints ont abondamment nourri leur piété envers Dieu par ses lectures des Saintes Ecritures ou par ses prières, dont l’ordonnance générale remontait pour l’essentiel à saint Grégoire le Grand.

Mais depuis longtemps déjà a grandi et s’est répandu dans le peuple chrétien le renouveau liturgique qui, selon le mot de Pie XII, Notre prédécesseur de vénérée mémoire, doit être regardé comme un signe des dispositions providentielles de Dieu sur le temps présent, un passage salutaire du Saint-Esprit dans son Eglise [2]; ce renouveau a montré clairement aussi que les formules du Missel romain devaient être révisées et enrichies. Le commencement de cette rénovation a été l’œuvre de Notre prédécesseur, ce même Pie XII, dans l’instauration de la vigile pascale et de l’Ordo de la Semaine sainte [3], qui constitua la première étape de cette adaptation du Missel romain aux besoins de notre époque.

Le récent IIe Concile oecuménique du Vatican, en promulguant la Constitution Sacrosanctum Concilium, a établi les bases de la révision générale du Missel romain : en déclarant « que les textes et les rites doivent être organisés de telle façon, qu’ils expriment avec plus de clarté les réalités saintes qu’ils signifient [4] »; en ordonnant que « l’Ordo de la messe soit révisé, de telle sorte que se manifestent plus clairement le rôle propre ainsi que la connexion mutuelle de chacune de ses parties, et que soit facilitée la participation pieuse et active des fidèles [5] »; en prescrivant « qu’on ouvre plus largement les trésors bibliques, pour présenter aux fidèles avec plus de richesse la table de la Parole de Dieu [6] »; en ordonnant, enfin, que « soit composé un nouveau rite de la concélébration, qui devra être inséré dans le Pontifical et dans le Missel romain [7] ».

Il ne faudrait pas croire, cependant, que cette révision du Missel romain a été improvisée : les progrès que la science liturgique a effectués dans les quatre derniers siècles lui ont, sans aucun doute, ouvert la voie. Si, après le Concile de Trente, l’étude « des vieux manuscrits de la Bibliothèque vaticane et d’autres rassemblés de partout » comme dit la Constitution Quo Primum de Notre prédécesseur saint Pie V, a beaucoup servi à la révision du Missel romain, depuis lors les sources liturgiques les plus anciennes ont été découvertes et publiées, tandis que les formules liturgiques de l’Eglise orientale étaient mieux connues ; aussi, nombreux sont-ils, ceux qui ont souhaité que ces richesses à la fois doctrinales et spirituelles ne demeurent pas dans les ténèbres des bibliothèques mais, au contraire, soient mises en lumière pour éclairer et nourrir les esprits et les âmes des chrétiens.

Présentons maintenant, dans ses grandes lignes, la nouvelle composition du Missel romain. Tout d’abord, dans une Institution générale, qui sert de préface, on expose les règles nouvelles de la célébration du Sacrifice eucharistique, tant en ce qui concerne les rites et les fonctions de chacun des participants qu’en ce qui traite du mobilier et des lieux sacrés.

La prière eucharistique

L’innovation majeure porte sur ce qu’on appelle la prière eucharistique. Si le rite romain a toujours admis que la première partie de cette prière, la préface, conserve diverses formulations au cours des siècles, la seconde partie, au contraire, appelée « la règle de l’action sacrée », le Canon Actionis, a reçu une forme invariable entre le IVe et le Ve siècle ; par contre, les liturgies orientales admettaient cette même variété dans les anaphores elles-mêmes. Tout en enrichissant la prière eucharistique d’un grand nombre de préfaces, puisées à l’antique tradition de l’Eglise romaine ou nouvellement composées — ce qui mettra en lumière les différents aspects du mystère du salut et procurera de plus riches motifs d’action de grâce, — Nous avons décidé d’ajouter trois nouveaux canons à cette prière. Toutefois, pour des raisons d’ordre pastoral, et afin de faciliter la concélébration, Nous avons voulu que les paroles du Seigneur soient identiques dans chaque formulaire du canon. Ainsi, en chaque prière eucharistique, on dira les paroles suivantes :

Sur le pain : ACCIPITE ET MANDUCATE EX HOC OMNES : HOC EST ENIM CORPUS MEUM, QUOD PRO VOBIS TRADETUR.

Sur le calice : ACCIPITE ET BIBITE EX EO OMNES : HIC EST ENIM CALIX SANGUINIS MEl NOVI ET AETERNI TESTAMENTI, QUI PRO VOBIS ET PRO MULTIS EFFUNDETUR IN REMISSIONEM PECCATORUM. HOC FACITE IN MEAM COMMEMORATIONEM.

L’expression MYSTERIUM FIDEI, tirée du contexte des paroles du Christ Seigneur, et dite par le prêtre, sert d’introduction à l’acclamation des fidèles.

L’Ordinaire de la messe

En ce qui concerne l’Ordo de la messe, « tout en gardant fidèlement la substance des rites, on les a simplifiés [8] ». On a aussi fait disparaître « ceux qui, au cours des âges, ont été redoublés ou ajoutés sans grande utilité [9] », surtout dans les rites d’offrande du pain et du vin, et dans ceux de la fraction du pain et de la communion.

On a aussi « rétabli, selon l’ancienne norme des saints Pères, certaines choses qui avaient disparu sous les atteintes du temps [10] », par exemple l’homélie [11], la prière universelle ou prière des fidèles [12], le rite pénitentiel ou acte de réconciliation avec Dieu et avec les frères au début de la messe, toutes choses qu’on a justement remises en valeur.

Les lectures

Selon la prescription du IIe Concile du Vatican, qui commandait « dans un nombre d’années déterminé de lire au peuple la partie la plus importante des Saintes Ecritures [13] », tout l’ensemble des lectures du dimanche est réparti sur un cycle de trois ans. De plus, les dimanches et les fêtes, les lectures de l’Epître et de l’Evangile sont précédées d’une lecture d’Ancien Testament ou, au temps pascal, des Actes des Apôtres. De cette façon, on met plus clairement en lumière le dynamisme du mystère du salut, à partir même du texte de la révélation divine. Ainsi, les fidèles pourront-ils se nourrir très abondamment aux jours de fête des textes les plus importants des Saintes Ecritures et, les jours non festifs, ils auront accès aux autres parties des Livres saints.

Tout cela est sagement ordonné, de telle manière que se développe de plus en plus chez les fidèles « la faim de la Parole de Dieu [14] » qui, sous la conduite de l’Esprit-Saint, achemine le peuple de la Nouvelle Alliance vers l’unité parfaite de l’Eglise. Nous avons vivement confiance que, de la sorte, prêtres et fidèles prépareront plus saintement leur cœur à la Cène du Seigneur et aussi, méditant plus profondément les Saintes Ecritures, se nourriront de jour en jour davantage des paroles du Seigneur. Il s’ensuivra que, selon les souhaits du Ile Concile du Vatican, les Saintes Lettres seront pour tous à la fois une source perpétuelle de vie spirituelle, un instrument de première valeur pour transmettre la doctrine chrétienne et, enfin, la moelle de toute la théologie.

Autres modifications

Dans cette révision du Missel romain, en plus des trois changements signalés plus haut, à savoir la prière eucharistique, l’Ordo de la messe et l’Ordo des lectures, d’autres parties aussi ont été revues et considérablement modifiées : le Temporal, le Sanctoral, le Commun des Saints, les messes rituelles et les messes votives. En tout cela, un soin particulier a été apporté aux oraisons : leur nombre a été augmenté, pour que de nouveaux textes répondent mieux aux besoins nouveaux, mais aussi leur texte a été rétabli sur la foi des sources les plus anciennes. Pour chaque férie des temps liturgiques principaux, Avent, Noël, Carême et temps pascal, une oraison propre a été prévue.

Si le texte du Graduel romain, au moins en ce qui regarde le chant, n’est pas changé, cependant, pour une participation plus facile, on a restauré le psaume responsorial, dont saint Augustin et saint Léon le Grand font souvent mention, et on a adapté pour les messes lues les antiennes d’introït et de communion.

Pour terminer, Nous voulons donner force de loi à tout ce que Nous avons exposé plus haut sur le nouveau Missel romain. En promulguant l’édition officielle du Missel romain, Notre prédécesseur saint Pie V présentait celui-ci comme un instrument de l’unité liturgique et un témoin de la pureté du culte dans l’Eglise. Tout en laissant la place dans le nouveau Missel, selon l’ordre du IIe Concile du Vatican « à des différences légitimes et à des adaptations [15] », Nous espérons cependant que ce Missel sera reçu par les fidèles comme un signe et un instrument de l’unité mutuelle de tous : de la sorte, dans la grande diversité des langues, une même et unique prière montera vers le Père des cieux, par notre grand-prêtre, Jésus-Christ, dans l’Esprit, comme « un encens d’agréable odeur ».

Nous ordonnons que les prescriptions de cette Constitution entrent en vigueur le 30 novembre prochain de cette année, premier dimanche de l’Avent.

Nous voulons que ce que Nous avons établi et prescrit soit tenu pour ferme et efficace, maintenant et à l’avenir, nonobstant, si c’est nécessaire, les Constitutions et Ordonnances apostoliques données par nos Prédécesseurs et toutes les autres prescriptions mêmes dignes de mention spéciale et pouvant déroger à la loi.

Donnée à Rome, près de Saint-Pierre, le Jeudi saint « in Cena Domini », 3 avril 1969, sixième année de Notre Pontificat.

PAUL VI, PAPE.
Bernard Pierre Pierre
Dans votre pays vous avez un président, que peut-être vous rejetez pour de multiples motifs, mais il n'en reste pas moins, pour votre plus grand malheur, le président de votre pays qui gère à sa guise une partie de votre vie quotidienne. Et bien, il en est de même avec ces papes depuis Jean 23.
Arthur De la Baure
Un président n'est en rien comparable au pape. Le pape est l'autorité suprême d'une institution humaine, le gouvernement. Le pape est l'autorité suprême, de droit divin, d'une institution humaine et divine.
Si je suis votre raisonnement, à n'en pas douter, les papes conciliaires sont de vrais papes. Conséquemment le Novus Ordo est valide et légitime. En matière de promulgation de sacrements …Plus
Un président n'est en rien comparable au pape. Le pape est l'autorité suprême d'une institution humaine, le gouvernement. Le pape est l'autorité suprême, de droit divin, d'une institution humaine et divine.
Si je suis votre raisonnement, à n'en pas douter, les papes conciliaires sont de vrais papes. Conséquemment le Novus Ordo est valide et légitime. En matière de promulgation de sacrements le pape est nécessairement infaillible.
Catholique et Français
Pour plus de solidité de votre excellent raisonnement, Bernard Pierre Pierre, j'aurais remplacé le "président" par le père de famille qui est d'institution humaine et divine. Mon père, même trahissant sa famille, même dilapidant le bien commun avec des prostituées, même ne remplissant pas ses devoirs, reste mon père et, si je suis délié de toute obéissance en ce qui concerne ses folies, je …Plus
Pour plus de solidité de votre excellent raisonnement, Bernard Pierre Pierre, j'aurais remplacé le "président" par le père de famille qui est d'institution humaine et divine. Mon père, même trahissant sa famille, même dilapidant le bien commun avec des prostituées, même ne remplissant pas ses devoirs, reste mon père et, si je suis délié de toute obéissance en ce qui concerne ses folies, je lui dois obéissance pour ce qu'il a conservé de juste et de droit.
Hélène33
Bernard Pierre Pierre, à quel président le Christ a-t-il dit :
'' J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point, lorsque tu seras converti, affermis tes frères''?
''Qui vous écoute M'écoute, qui vous méprise Me méprise.''?
'' Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle''? - Les portes de l'enfer représentent les …Plus
Bernard Pierre Pierre, à quel président le Christ a-t-il dit :
'' J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point, lorsque tu seras converti, affermis tes frères''?
''Qui vous écoute M'écoute, qui vous méprise Me méprise.''?
'' Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle''? - Les portes de l'enfer représentent les hérésies.
'' Pais mes agneaux, pais mes brebis ''? - Notez ici que le Christ commande à son Vicaire.

Ce n'est qu'à son Vicaire que le Christ a donné le privilège de ne point errer dans l'enseignement de la doctrine catholique. Comme le dit Saint Paul dans sa première Épître à Timothée III, 15 : l'Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. On retrouve le même enseignement dans l'exorcisme de Léon XIII : là où a été établi le Siège du Bienheureux Pierre et la Chaire de la Vérité pour être la lumière des nations...

« Salut, ô sel de la terre, sel qui ne peut jamais s'affadir! Salut, ô lumière du monde, paraissant à l'Orient et partout resplendissante, illuminant ceux qui étaient accablés sous les ténèbres, et brûlant toujours sans être renouvelée. Cette lumière, c'est le Christ ; son chandelier c'est Pierre ; la source de son huile, c'est l'Esprit Saint. » Saint Ephem

Impeccabilité n'est pas le même privilège qu'infaillibilité. Notre-Dame était impeccable (sans péché originel ni actuel). Le Souverain Pontife lui est infaillible (il ne peut pas enseigner l'erreur), mais étant homme, il n'est pas impeccable et peut commettre des péchés personnels.

Dans la Révélation divine (Bible et Tradition), il n'est pas mentionné qu'un président recevrait des privilèges comparables au Vicaire du Christ. Donc la comparaison n'est pas valable.

Dernier ajout sur le libre arbitre et la grâce de saint Augustin :
« Si, défendant le libre arbitre non selon la grâce de Dieu, mais contre elle, tu dis qu'il appartient au libre arbitre de persévérer ou de ne pas persévérer dans le bien, et que si l'on y persévère, ce n'est pas par un don de Dieu, mais par un effort de la volonté humaine, que machineras-tu pour répondre à ces paroles du Maître : "J'ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille pas" ? Oseras-tu dire que malgré la prière du CHRIST pour que la foi de Pierre ne défaille pas, cette foi eût défailli néanmoins, si Pierre avait voulu qu'elle défaillît, c'est-à-dire s'il n'avait pas voulu persévérer jusqu'à la fin? Comme si Pierre eût pu vouloir autre chose que ce que le CHRIST demandait pour lui qu'il voulût! Qui ignore que la foi de Pierre devait périr, si sa propre volonté, la volonté par laquelle il était fidèle, défaillait, et qu'elle devait demeurer jusqu'au bout, si sa volonté restait ferme? Mais puisque la volonté est préparée par le Seigneur, la prière du CHRIST pour lui ne pouvait être vaine. Quand Il a prié pour que sa foi ne défaille pas, qu'a-t-Il demandé en définitive, sinon qu'il ait une volonté de croire à la fois parfaitement libre, ferme, invincible et persévérante? Voilà comment on défend la liberté de la volonté, selon la grâce, et non contre elle. Car ce n'est pas par sa liberté que la volonté humaine acquiert la grâce, mais plutôt par la grâce qu'elle acquiert sa liberté, et pour persévérer, elle reçoit, en outre, de la grâce le don d'une stabilité délectable et d'une force invincible. » (Saint Augustin, De la correction et de la grâce, livre VIII, ch. 17.)
Bernard Pierre Pierre
Les papes conciliaires sont de vrais papes élus. Ils sont une punition de Dieu et de plus, l'Eglise doit passer par le même chemin que que le Christ, le corps doit suivre la tête, il n'est pas étêté. Nous vivons au sein de l'Eglise le temps de la Passion et devons demeurer fidèles aux trois blancheurs. Tout ce qui est en dehors de L'Eglise, en dehors du corps mystique de NSJC est perdu pour …Plus
Les papes conciliaires sont de vrais papes élus. Ils sont une punition de Dieu et de plus, l'Eglise doit passer par le même chemin que que le Christ, le corps doit suivre la tête, il n'est pas étêté. Nous vivons au sein de l'Eglise le temps de la Passion et devons demeurer fidèles aux trois blancheurs. Tout ce qui est en dehors de L'Eglise, en dehors du corps mystique de NSJC est perdu pour toujours.
Hélène33
Vous niez l'Évangile : la prière de Notre-Seigneur ne manquera jamais d'efficacité. C'est écrit nulle part qu'un jour des Papes failliraient et mèneraient le troupeau du Seigneur en enfer et cela ne pourrait être, puisque cela irait à l'encontre de la Révélation divine. Vous n'avez aucune référence pour soutenir votre conjecture hérétique.
St Paul aux Romains VI, 9 : « Sachant que le Christ …Plus
Vous niez l'Évangile : la prière de Notre-Seigneur ne manquera jamais d'efficacité. C'est écrit nulle part qu'un jour des Papes failliraient et mèneraient le troupeau du Seigneur en enfer et cela ne pourrait être, puisque cela irait à l'encontre de la Révélation divine. Vous n'avez aucune référence pour soutenir votre conjecture hérétique.

St Paul aux Romains VI, 9 : « Sachant que le Christ ressuscité d'entre les morts ne meurt plus, que la mort n'aura plus d'empire sur lui. » - C'est après la Résurrection que le Christ vivant, donne la mission aux Apôtres d'aller enseigner toutes les nations. Et c'est à la Pentecôte que l'Église commence officiellement sa Mission. Une Église qui doit durer jusqu'à la consommation des siècles, et même perdurer pour toute l'éternité (l'Église triomphante), ne peut pas faillir ou mourir.

« La sainte Église Romaine, qui toujours a été sans tache, par la providence de Dieu et avec le secours de saint Pierre, se conservera à jamais, sans que l'hérésie puisse l'atteindre ; elle subsistera ferme et immobile éternellement. » (saint Jérôme, Et habetur in decretis Gratiani, part. 2, causa 24, quaest. 1, can. Haec, § Item., idem).

« L'Église ne vieillit jamais, mais elle est toujours pleine de vigueur ; elle ne peut ni périr, ni s'affaiblir, ni se corrompre. » (saint Jean Damascène, Lib. 2 Parall. c. 14, f. 46, p. 1, in : Aurifodina universalis, Ecclesia, vol. III, p. 253).

« Ce que le Christ notre Seigneur, Chef des pasteurs, Pasteur suprême des brebis, a institué pour le salut éternel et le bien perpétuel de l'Église doit nécessairement, par cette même autorité, durer toujours dans l'Église, qui, fondée sur la pierre, subsistera ferme jusqu'à la fin des siècles. "Personne ne doute, et tous les siècles savent que le saint et très bienheureux Pierre, chef et tête des Apôtres, colonne de la foi, fondement de l'Église catholique, a reçu les clés du Royaume de notre Seigneur JÉSUS-CHRIST, Sauveur et Rédempteur du genre humain : jusqu'à maintenant et toujours, c'est lui qui, dans la personne de ses successeurs", les évêques du Saint-Siège de Rome, fondé par lui et consacré par son sang, "vit", préside "et exerce le pouvoir de juger". » (Concile d'Éphèse, IIIe oecuménique, 3e session, 11 juillet 431, discours du prêtre Philippe).
Bernard Pierre Pierre
Ce site Gloria.tv est étrange. Sur des fils pro sédévac, pas de censure, puis si vous êtes d'un avis différent de celui de la tendance actuelle sur des faits actuels, type voyants de nos jours, ou d'autres, vous êtes automatiquement mis au rebut. C'est ce qui vient de se passer pour moi, donc commencez tout d'abord à éclaircir cela et nous pourrons discuter. Où se situe l'astuce ?
Arthur De la Baure
Concile de Trente, Denzinger 856, Enseignements pontificaux, l’Église
(Solesmes) n° 675:
« Si quelqu’un dit que les rites reçus et approuvés de l’Église catholique, en usage dans l’administration solennelle des sacrements, peuvent être méprisés ou omis sans péché au gré des ministres […] qu’il soit anathème. »
Arthur De la Baure
Le seul moyen de croire que la messe paul6 est invalide ou même douteuse, c'est de croire qu'elle a été promulgué par un faux pape ou un pape dont on doute de la légitimité. Sinon elle est certainement valide et légitime si le pape est valide et légitime.
Arthur De la Baure
Paul VI, Discours ; 24 mai 1976 : « Et le fait est d'autant plus grave que l'opposition dont nous parlons n'est pas seulement encouragée par certains prêtres, mais dirigée par un évêque, qui demeure cependant toujours l'objet de notre respect fraternel, l’archevêque Marcel Lefebvre. C'est si dur de le constater ! Mais comment ne pas voir dans une telle attitude - quelles que puissent être les …Plus
Paul VI, Discours ; 24 mai 1976 : « Et le fait est d'autant plus grave que l'opposition dont nous parlons n'est pas seulement encouragée par certains prêtres, mais dirigée par un évêque, qui demeure cependant toujours l'objet de notre respect fraternel, l’archevêque Marcel Lefebvre. C'est si dur de le constater ! Mais comment ne pas voir dans une telle attitude - quelles que puissent être les intentions de ces personnes - le fait de se placer hors de l'obéissance au successeur de Pierre et de la communion avec lui, et donc hors de l'Église ? Car telle est bien, malheureusement, la conséquence logique, lorsque l'on soutient qu'il est préférable de désobéir sous prétexte de conserver sa foi intacte, de travailler à sa façon à la préservation de l'Église catholique, alors qu'on lui refuse en même temps une obéissance effective. Et on le dit ouvertement ! ON OSE AFFIRMER QUE LE CONCILE VATICAN II N’EST PAS OBLIGATOIRE, que la foi serait également en danger à cause des réformes et des orientations post conciliaires, que l'on a le devoir de désobéir pour conserver certaines traditions. Quelles traditions ? C'est à ce groupe, et non au pape, et non au collège épiscopal, et non au concile œcuménique qu'il appartiendrait de définir, parmi les innombrables traditions, celles qui doivent être considérées comme normes de foi ! Comme vous le voyez, Vénérables frères, une telle attitude s'érige en juge de cette volonté divine qui plaça Pierre - et ses successeurs légitimes – à la tête de l'Église pour confirmer ses frères dans la foi et paître le troupeau universel, et qui l'établit garant et gardien du dépôt de la foi... L'ADOPTION DU NOUVEL ORDO MISSAE N'EST PAS DU TOUT LAISSÉE AU LIBRE ARBITRE DES PRÊTRES OU DES FIDÈLES. L'instruction du 14 juin 1971 prévit la célébration de la messe selon l'ancien rite, avec l'autorisation de l'Ordinaire, uniquement pour des prêtres âgés ou malades, qui offrent le sacrifice divin sine populo [en absence de gens]. Le nouvel Ordo fut promulgué pour être substitué à l'ancien, après mûre réflexion, et à la suite des instances du concile Vatican II. Ce n'est pas autrement que notre saint prédécesseur Pie V rendit obligatoire le missel réformé sous son autorité, à la suite du Concile de Trente... Nous avons attiré l’attention de Mgr Lefebvre sur la gravité de ses attitudes, l’inconsistance et souvent la fausseté des positions doctrinales sur lesquelles il fonde ces attitudes et ces initiatives, et le dommage qui en résulte pour l’Église entière. »
AveMaria44
"Sinon elle est certainement valide et légitime si le pape est valide et légitime." Nego, le pape n'a pas autorité pour modifier ce qui a été institué par NSJC. Nous ne sommes pas face à un abus de pouvoir, mais à une usurpation de ce pouvoir, par la secte maçonnique.
Bernard Pierre Pierre
Vous défendez votre pré carré, je le comprends très bien. Mais vous vous êtes placé en dehors de l'Eglise instituée par Dieu Lui-même et ne pourrez, par ce fait, vous en prétendre au jugement particulier. C'est votre choix, il n'y a pas de soucis, mais c'est bien dommageable.